Quand la destination mystère s’avère être… la France ! Oui, nous avons “osé” organiser une session On The Road a Game dans notre bel hexagone…
Grande première : pour notre grand retour “on the road” après 2 ans d’absence, c’est en France que nous avons décidé d’emmener nos voya-joueurs.
Une décision bien entendu influencée par la situation sanitaire dont l’ombre menaçante plane encore sur tous les amoureux du voyage.
Mais une décision qui s’inscrit, aussi, dans une volonté de prouver que l’aventure On The Road a Game repose bien moins sur la destination choisie que sur ses principes d’échange, de partage et de relations humaines.
C’est à cheval sur deux régions à l’identité bien marquée que nous avons dessiné notre zone de jeu : le Pays Basque et le Béarn.
De quoi varier les décors et les plaisirs : entre mer et montagne 🏖 🏔, entre surfeurs et bergers 🏄♂️ 🐑 , entre artisans et pèlerins, entre vignerons et chocolatiers 🍇 🍫, entre galets et volets rouges, entre sources et becs, entre phares et étoiles…
La richesse infinie de ces territoires nous a offert 1001 idées de défis.
Une destination mystère pour le moins inattendue
Mais faire ce choix d’emmener en France des voyageurs qui n’étaient pas encore des voya-joueurs, c’était aussi prendre le risque de provoquer une immense déception.
Elle était visible au moment de l’annonce de la fameuse “destination mystère”, faite dans… un hall d’aéroport.
“Non, nous ne prenons pas l’avion.
Non, nous ne partons pas à l’étranger.
Nous partons… en train !
Vers une destination que certains d’entre vous pensent connaître…
Nous partons dans le Sud-Ouest de la France, dans le Pays Basque et le Béarn !”
Le voyage-jeu comme remède
Heureusement, l’envie de jouer a rapidement pris le dessus.
Plongés dans les cartes des défis, occupés par l’analyse de la zone de jeu, galvanisés par l’envie de défendre les couleurs de leur association, les voyageurs sont vite devenus voya-joueurs.
Les tactiques se voulaient ambitieuses.
Comme si cette déception devait se muer en rage de vaincre, en volonté de se dépasser plus encore, en besoin de sortir bien au-delà de sa zone de confort.
A la déception de ne pas quitter le territoire, s’ajoutait une crainte chez la plupart des participants : celle de rencontrer trop de galères pour se déplacer et se loger.
C’est que les clichés vont bon train sur les Français et leur supposé manque d’attention pour les voyageurs de passage.
Avouons-le: même nous, nous avions des doutes sur l’accueil qui allait être réservé à nos voya-joueurs.
La surprise fut donc d’autant plus belle de voir la facilité déconcertante avec laquelle toutes et tous réussirent leurs premiers trajets en auto-stop.
Quand toutes les équipes trouvent un logement chez l’habitant
Nous n’étions pas au bout de nos surprises.
Le premier soir nous en réservait une plus grande encore.
C’est que, bien avant le couvre-feu fixé par le règlement du jeu, toutes les équipes avaient trouvé leur logement. Des logements offerts avec autant de générosité que de spontanéité par des familles, des surfeurs et même par le propriétaire d’un hôtel 4 étoiles! ⭐️⭐️⭐️⭐️
Jamais, dans l’histoire de OTR, autant d’équipes n’avaient trouvé de logement chez l’habitant dès la première nuit. 🌙
Cette session s’annonçait décidément à nulle autre pareille…
Fabrice et Briac : un nouveau binôme culte de Pékin Express à l'”épreuve d’On The Road a Game
Ils se sont fait connaître par l’émission qui nous a inspiré ce concept On The Road a Game : Pékin Express.
Ils en sont devenus un duo emblématique, au point d’être rappelés plusieurs fois par M6 et de battre le record d’audience de “Itinéraire Bis”.
Fabrice et Briac ont “mouillé le maillot” durant cette session dans l’arrière-pays du Sud-Ouest.
Leur motivation, leur détermination, leur esprit de compétition ont été des moteurs pour les autres équipes, bien déterminées à ne rien céder face à ces as de l’auto-stop dont la notoriété pouvait, il est vrai, être considérée comme un avantage lors d’une session dessinée sur le sol français.
Merci à eux pour leur bonne humeur, pour leur enthousiasme et pour les échanges joyeux et sincères qu’ils ont noués avec les locaux comme avec les autres voya-joueurs.
Les “anges gardiens” : des rencontres magiques on the road
Il est fréquent, sur On The Road a Game, qu’une équipe rencontre un conducteur, une famille d’accueil, ou un hôte de passage qui “se prend au jeu” et décide de l’aider à réaliser plusieurs défis.
Les rencontres de ce type se sont multipliées lors de cette session.
Les “anges gardiens”, comme les ont si justement surnommés nos gagnantes Mailys et Juliette, ont permis à nos voya-joueurs de parcourir un nombre record de kilomètres et de réaliser un nombre de challenges qui nous a bluffés.
Si vous suivez nos réseaux, vous savez comment s’est terminée cette session.
La déception du départ contrastait avec le bonheur ressenti à l’arrivée. 😊
Car la magie de ces rencontres, de ces partages, de cette générosité proposés par des inconnus de tous âges, de tous horizons, tout au long de ces 5 jours de voyage, a bel et bien opéré.
Et a donné lieu à une apothéose pleine de sourires, d’émotions et même de quelques larmes de joie.
Même pour nous.
Car comment ne pas être heureux, ému, profondément touché quand des mots comme “aventure unique”, “expérience hors-normes”, “un voyage qui nous a changés”, “il y a un avant et un après On The Road a Game” ou encore “ce voyage nous a redonné foi en l’humanité” résonnent dans les conclusions portées par nos voya-joueurs ?
Et comment ne pas saluer le geste immense de nos deux gagnantes, les Copines Tourangelles, qui ont décidé de partager plus de la moitié de la cagnotte gagnée à l’issue du jeu et de la redistribuer à toutes les associations défendues par les autres équipes ?
Merci à elles.
Merci à tous les voya-joueurs.
Merci aux hôtes, aux conducteurs, aux complices, aux anges gardiens.
Merci à vous.
A bientôt, on the road…
